Errance inhabituelle [libre]

C'était le milieu de l'après-midi.

Leid avait décidé de s'aérer les idées. C'est pourquoi elle était sortie de sa forge, et même du domaine Zora pour aller ailleurs. Sans s'en rendre compte, elle était revenue au bourg d'Hyrule. C'était comme un automatisme, elle n'avait pas eu à le penser pour y venir. Mais elle s'arrêta juste devant le bourg, à l'extérieur. Elle s'était retenue, car sinon elle serait revenue à la place du marché de manière machinale. Et elle s'était arrêtée. Devant les portes du bourg, elle avait fait une halte. Elle errait mais ne bougeait plus. Cela s'était fait de manière assez soudaine. C'est lorsqu'elle vit qu'elle arrivait au bourg d'Hyrule qu'elle fut tétanisée. Elle regardait en face à face le bourg.

Après quelques minutes de méditation, elle se retourna et regarda droit devant. Il n'y avait rien de spécial à l'horizon. Elle était maintenant dos au bourg, et se fichait d'avoir cette attitude. Dans le fond, voir un peu le soleil ne lui faisait pas de mal. Voir un peu dehors, respirer de l'air frais l'épuraient.

Et là, elle fit trois pas en tournant en rond. C'était un mouvement non commandé, mais elle revint à sa position initiale : dos au bourg. Et plus elle restait ainsi, mieux elle allait.

*Cet air suffit à ma raison. Mais même lorsque tout va bien, j'ai un léger trouble, une sensation obscure...il faut me rendre à l'évidence : j'ai quelque chose qui ne va pas, même si le reste se trouve dans un état parfait.*

Leid se sentit alors seule. Elle avait la sensation que quelqu'un pouvait l'aider. Mais elle ne se laisserait pas faire, de toute façon. Enfin, cela n'empêchait guère qu'elle avait envie qu'une présence soit à ses côtés. Là encore, c'était quelque chose d'inhabituelle. D'ordinaire, elle se fichait complètement d'avoir de la compagnie ou non. Mais aujourd'hui, une certaine aspiration l'entraînait à vouloir communiquer avec l'extérieur. En fait, cette aspiration la poussait à errer pour faire une rencontre. Elle ne le comprit qu'une fois sur place.

Normalement, elle savait selon ses ressentiments ce qu'elle voulait et ce qu'elle ne voulait pas. Mais en cet après-midi, encore troublée par son rêve et son manque de sommeil, elle avait perdu de son intelligibilité. Elle y voyait clair, certes, mais avec un point flou et sombre.

Elle refit trois pas en tournant en rond. Encore une fois, elle se retrouva dans sa position précédente. Quelques minutes après, avec la même méditation et quelques autres réflexions et questions à chercher des réponses, elle commença à refaire des pas en tournant en rond jusqu'à ce que...

Il s’était perdu! Comment le garde des bois perdus peut-il se perdre dans les bois perdus? Il était vraiment pathétique, et fatigué. Taint qui lui criais dessus pour son ‘’incompétence’’ n’aidait pas non plus. Cette idée aussi de suivre Tillory! Et pourquoi est-ce qu’il était allé dans les bois perdus? Pour mourir? Et pourquoi aucun garde ne l’avait arrêté? Il l’aurait bien abandonné là, si Taint ne l’avait pas obligé à le suivre!

Bon, maintenant qu’il était perdu, il devrait mieux trouver la sortie, s’il ne voulait pas mourir ici! Il décida de retourner su ces pas, comme ça, il retrouveras le village. Il passa une à deux heures là dedans. Il déboucha enfin à une sortie. Heureux de retrouver son village, il courut vers la sortie.

Il ne sait trop comment, mais ce n’était pas le village Kokiri qu’il voyait, mais une plaine. La plaine d’Hyrule! Il était déjà venu une fois ici, quand il était jeune. L’ennui, c’est qu’il ne savait pas où était l’entrée du village. Et il ne voulait pas retourner dans les Bois Perdus, ça non!

Alors il avança, incertain. Il se dirigea vers la grosse montagne, il devait bien y avoir des personnes qui habitaient là bas. Il n’était pas si loin d’un château d’hyrule, quand il aperçut une Zora.

Enfin, c’est ce qu’il croyait. Il n’avait pas vu beaucoup de Zora dans sa vie. Il s’approcha d’elle. Taint, tant qu’à lui, était sous son bonnet vert, bien endormi.

-Euh…bonjour! J’aimerais savoir…

Mais il s’interrompu. Ce visage, il le connaissait. Il en était certain, il le connaissait. Au plus profond de lui, il savait qui c’était, mais pourtant, il ne l’avait jamais vus. Ces rêves, il l’avait vus dans ces rêves! Il s’en souvenait maintenant! Il faisait de drôle de rêve, et plusieurs fois, il rêvait de personne. Comme elle.

Sans doute une coïncidence. Oui, une coïncidence. Les Zoras devaient sans doute tous se ressembler. Il avait dut rêver d’une Zora qu’il avait vu plus jeune. Pourtant, une impression persistait. Il ne bougeait plus, il la fixait d’un drôle de regard, le cou trop penché vers l’arrière. Il devait sans doute paraître louche, mais ça, il ne le voyait pas…Il était trop préoccuper à se remémorer un de ses rêves…

1 niveau pour Salto.

Jusqu'à ce qu'un originaire de la forêt Kokiri l'interrompe. Il commença une phrase sans la finir, ce qui provoqua quelques interrogations de la part de Leid. Elle se demandait déjà qu'est-ce qu'il lui voulait. Ensuite, elle se demandait ce qu'il aimerait savoir. Puis elle se demandait surtout pourquoi il la fixait de cette façon.

D'un autre côté, grâce à l'arrivée inprévisible de cet individu, elle avait oublié ce point flou et sombre. Le clair avait repris sa place intégrale.

Mais cela était bizarre, cette façon d'être observée.

*Bon sang...j'ai quelque chose de travers pour qu'il me regarde ainsi?*

Elle laissa s'écouler un certain temps avant de répondre. Et enfin, elle se lança, sans savoir quand et comment elle s'arrêterait :

"Bonjour."

Non, en fait, elle avait réussi à s'arrêter après ce mot de politesse pour saluer cette personne, bien qu'elle soit inconnue.

"Que voudrais-tu savoir?"

Mais voyant la drôle d'expression sur le visage de son interlocuteur, elle se lança vraiment cette fois :

"Est-ce que ça va? Y'aurait-il un truc qui cloche sur moi? Ou bien le problème vient d'ailleurs? Parce que je veux bien être gentille, mais là, ça ressemble de plus en plus à un comportement étrange...A moins que ce soit propre à ton peuple d'être ainsi? Parce qu'à vrai dire, je n'ai jamais vu des individus comme toi. Je reconnais à quel peuple tu appartiens car j'ai entendu dire que...bref, vu ta taille tu risques fortement d'en être un...ton peuple...J'en ai entendu parlé, j'en ai eu écho dans mon métier de forgeron, mais de là à savoir le comportement des originaires de la forêt Kokiri, comme toi, non jamais."

*Zut, mais qu'est-ce qu'il veut à la fin? ...*

Les paroles de la Zora finirent par le sortir de s torpeur. Il passait vraiment pour un imbécile. Ou un fêlé, comme l’aurait appelé Taint, en parlant du loup…

lnavi:4

Pardonnez mon ami, il est un petit peu dérangé. lnavi:4

Dit-il en sortant du bonnet.

lnavi:4

Oh, comme je suis mal poli, je me présente, je suis Taint et lui c’est Salto, le petit kokiri qui me sert de maître. lnavi:4

-La ferme Taint, je ne suis pas dérangé, j’ai seulement…je me suis perdus dans mes pensée, c’est ça dans mes pensée, voilà!

Il était vraiment idiot, vraiment idiot.

lnavi:4

Dit plutôt que tu la reluquais! lnavi:4

-Quoi!?! Espèce de sale... je ne la reluquais pas, c’est seulement que….que son visage me dit quelque chose!

La scène devait être assez cocasse, d’un différent point de vue que le sien. Oubliant Taint, pour ne pas paraître encore plus idiot, il se retourna vers la jeune fille.

-Désolé, seulement que votre visage me dit quelque chose. Auriez-vous déjà été dans les bois perdus?

Leid observa cette petite scène. Soudain, elle sortit avec un grand sourire :

"Qu'est-ce que c'est? Un animal de compagnie? Il est ton serviteur?"

Après un soupir qui voulait dire on ne sait quoi, elle finit ce qu'elle avait à dire :

"C' que c'est mignon!"

Elle regagna ensuite son sérieux et se présenta à son tour :

"Enchantée Taint et Salto. Je m'appelle Leid, Leid Kosmi."

Enfin, la dernière phrase du kokiri stupéfia Leid. C'était comme à nouveau étrange, avec le point flou et sombre.

"Je...Non, je n'ai jamais été là-bas, au moins durant le bout de vie que je me souvienne."

Il est vrai qu'elle avait conscience que durant quinze ans de sa vie elle ne savait pas ce qu'elle était devenue et ce qu'elle faisait, où elle allait...Il était possible que durant cette période elle ait été là-bas. Mais elle se refusait à y croire. Pour elle, sa vie qui a commencé à partir du moment où elle ne se souvenait de rien et où elle a tout appris et réappris.

Tout cela la laissait dubitative, car jamais, elle n'avait pensé vraiment à ce que pouvait être sa vie avant. Jamais elle n'avait pu y pensé plus de quelques secondes.

Trois ans...seulement trois ans à vivre et à se rappeller de ce qu'elle avait fait...et que du récent puisque ce sont les trois dernières années passées. Les quinze autres demeurent un mystère. Les quinze autres gardent une part d'elles-mêmes qu'elle ne veulent pas dévoiler. Une seule chose les trahit : la cicatrice sur le flanc intérieur de son bras droit. C'est la seule marque qui est restée en souvenir de ces quinze années oubliées et disparues à jamais.

Sans y prendre garde, elle reprit la parole :

"Du peu que je me rappelle, non, vraiment."

A partir de ce moment, elle pensa que si Salto l'avait vraiment déjà vue, il pourrait l'aider à retrouver de son passé...peut-être...

Dommage. Il aurait bien aimé ne pas être fou. Il aurait bien aimé la connaître, mais malheureusement, c’était encore un de ses rêves. Comme celui qu’il avait fait à propos du deku, qui le mangeait complètement. Le lendemain, un deku lui mordait le pied! Une chance qu’il écoutait ses rêves et qu’il avait prit armes…

-Désolé, j’ai dut faire une erreur. Je vous est sans doute confondu avec quelqu’un d’autre…

Et pourtant, il refusait de croire à celui-ci. Son rêve sur cette Leid n’était pas seulement en image, il parlait. Terriblement cruel, et pourtant il espérait toujours qu’elle soit venu au village. Si terrible, qu’il serait prêt à lui faire revenir la mémoire pour l’entendre confirmé qu’elle est venue au village kokiri. Si terrible, qu’il aurait mieux fait de se perdre dans les bois perdus…

-Pardonnez-moi…et Taint…

Après un bourdonnement dans ses oreilles. Il était assez étrange aujourd’hui, habituellement, il aurait continué à l’insulter jusqu'à ce que Salto abandonne. Et pourtant il s’était calmé… Peut-être était-il devenu sage, et qu’il arrêterait ses sarcasmes et ses mesquineries.

Folle espoir.

lnavi:4

Ce n’est pas mon maître, pour clarifier la situation, seulement le petit kokiri que j’ai eut à ma naissance. Il faut dire que Salto a eut beaucoup de chance de tomber sur une fée parfaite comme moi. Malheureusement, cet idiot ne sait pas écouter mes conseils, et s’amuse à faire à sa tête. C’est à cause de lui qu’on s’est perdus dans les bois perdus. lnavi:4

Salto ne semblait pas réagir aux insultes de Taint, il faut dire qu’il était habitué à la longue et qu’il avait mieux à faire.

-C’est sa, et toi tu es un dieu…

Taint qui s’attendait à une réplique cinglante fut surpris. Il préférait ne pas répondre et alla directement sous le bonnet de son maître.

-Je ne voulais pas vous effrayer, c’est juste que… que je vous est vus dans un des mes rêves.

Idiot. Imbécile. Crétin. Inconscient. Immoral. Comme il était idiot.

-Ça peut vous paraître idiot, mais dans mon rêve il…

lnavi:4

Ferme la!

Dit Taint, toujours sous son chapeau.

lnavi:4

Tu ne dois pas lui dire pour nos rêves, elle n’est pas prête. C’était une grosse erreur de lui parler de ça! lnavi:4

Il ignorait que Taint savait pour ses rêves. Il préféra écouter, pour une fois, ce drôle de personnage.

Leid écouta attentivement. Bien évidemment, elle les excusait, mais que par pensée, jamais elle ne l'aurait vraiment dit.

Puis elle découvrit ce qu'était le petit être brillant accompagnant Salto.

*Alors c'est ça...une fée.*

Elle continua d'écouter l'explication de Taint.

*Et finalement, ils s'étaient perdus...*

Puis l'évocation du rêve ne lui sembla pas méconnue. Elle aussi faisait des rêves bizarres après tout. C'est ensuite qu'elle réagit, avec quelque temps de retard :

"Quoi? Dans un rêve?"

Le ton de sa voix était doux et mélodieux, contrairement à d'habitude où c'est plutôt monotone. Ce n'est pas non plus avec enthousiasme qu'elle avait demandé cela, mais avec un certain intérêt qui se faisait bien ressentir. Mais elle voulut par la suite, non pas faire la morale, mais se grader en parlant ainsi :

"En général, quand on ne peut dire quelque chose, on se tait. On ne laisse pas entendre que..."

Ce type de comportement l'expaspérait. Elle continua en core plus sur un ton monotone cette fois :

"Je me retiendrai de te dire la suite, mais c'est malpoli. Je ne crois pas que..."

Là, énorme trou de mémoire : elle ne savait plus ce qu'elle voulait dire. Cela lui arrivait de temps à autre, mais pas dans ces circonstances. Peu après, elle réussit à revenir au fait du rêve, de son passé qu'elle cherche, dans le fond, à connaître un peu, et cette rencontre impromptue qui parle aussi d'un rêve. Alors à ce moment, elle reprit un ton enchanteur pour s'exprimer :

"C'est que...ça pourrait m'aider. Je cherche quelque chose d'abstrait, et pourtant qui ne fait que de se matérialiser plus j'avance en âge. Je parle de mon passé disparu. Et, je crois que..."

Ce n'était absolument pas une certitude. Pourtant elle continua :

"...tu pourrais m'aider, car ton rêve ne me semble pas méconnu. Car moi aussi, j'ai fait un rêve...oui je parle d'un rêve car même si ce sont des dizaines et des centaines, ils n'en forment qu'un et se suivent la plupart du temps. Alors, si tu veux bien reprendre ta phrase et essayer de la finir, cela serait..."

Elle ne savait pas encore comment qualifier cette aide si elle avait lieu qu'elle avait déjà commencé sa phrase. Tout cela lui faisait perdre un peu de dignité, mais il fallait bien un prix à cela. Alors elle réfléchit un instant et reprit :

"... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .............admirable, Salto."

Elle était fière de la fin de sa phrase, même si ce qualificatif ne correspondait pas tout à fait.

Il devait refuser, il ne pouvait pas accepter, si Taint avait lui aussi ses rêves, c’est qu’ils étaient vrais. E s’ils étaient vrais, mieux vaut qu’ils se réalisent le plus tard possible. Pourtant cette jeune Zora paraissait si triste et avait espoir que son rêve lui relève il ne sait quoi sur son passé.

-Je…Je suis désolé, mais je crois qu’il y a un malentendus…

Comme si elle allait le croire. Mais, il préférait mentir que de dire la vérité. Pourtant, le visage de la jeune fille continuait à le perturber.

-Je ne crois pas que mes rêves soit les mêmes que ceux que vous attendez… Les miens parles d’un futur… futur trop proche peut-être…

Il en avait dit trop. Beaucoup trop. Il avait gardé ce secret pour lui toute sa vie, et en une journée, il gâchait tout.

-Écoutez, je fais des rêves prémonitoires, et…et vous faites partis de certains. Peut-être, oui peut-être, est-il temps que je les dises. Peut-être est-ce la raison de ses rêves…

Il prit une pause.

-Mais avant toute chose, allons à un endroit plus…reposant…

Ses jambes commençaient à le faire souffrir et il devait se concentrer pour pouvoir mieux expliquer. Alors il attendit qu’elle ouvre la marche, car il ne connaissait pas beaucoup se coin-ci.

Leid semblait plus détendue d'apprendre peu à peu de quoi il s'agissait. Elle désirait toujours en savoir plus. C'est pourquoi elle proposa gentiment :

"Bien. Je suis d'accord. Mais tu as l'air quelque peu fatigué. Si tu n'y vois pas d'inconvénients, je suggère d'aller chez moi. Tu pourras t'y reposer tant que tu voudras."

*Je lui offre mon hospitalité et ainsi je le garde plus longtemps pour lui faire cracher tout ce que je veux savoir. Ca me paraît être un bon plan.*

Alors Leid commença à avancer vers le chemin du retour. De toute façon, c'était mieux ainsi, car elle avait laissé un mot à son atelier disant qu'elle rentrerait avant le coucher du soleil. L'après-midi commençait à passer, donc il était préférable qu'elle commence à revenir dès maintenant.

Elle marchait assez lentement, pour permettre à Salto de la suivre sans difficulté. Et elle reprit :

"Les rêves prémonitoires servent à changer l'avenir. C'est pour ça qu'il ne faut pas les garder pour soi. Et, ce n'est sûrement pas un hasard si nous nous sommes rencontrés aujourd'hui, ici. Et puis, entre le passé, le présent et le futur, il y a un lien. C'est pourquoi je continue de croire que tu peux m'aider. Il y a forcément une raison à tout cela."

Le vent soufflait. C'était un vent frais qui permettait à Leid de garder toutes ses idées clairement. Ainsi, elle cogitait déjà :

*Si j'ai bien compris, il m'a vue dans ses rêves prémonitoires. Donc il va m'arriver quelque chose. Quoiqu'il en soit, je serai prévenue, alors même si c'est grave, je saurai en découdre. Et peut-être que, la réponse à la question sur mon passé, que je recherche, se trouvera dans les faits du rêve, et non pas dans le rêve. Et si je devais attendre qu'il se passe ce qu'il doit se passer pour pouvoir savoir? Je serais déçue...Inutile d'y penser, j'aurai déjà des indices avant puisqu'il va tout me dire de ce qu'il adviendra. C'est une chance pour moi d'avoir voulu m'aérer : j'ai pu rencontrer quelqu'un d'intéressant. C'est tant mieux ainsi.*

Et Leid attendait de savoir si Salto voudrait bien aller à la Grotte Marine, chez elle.

*S'il refuse, je suis mal.*

Elle pensa alors tout de suite à une autre alternative, au cas où. Et elle pensa que s'il n'acceptait pas, elle irait le retrouver plus tard directement à la fôret Kokiri, là où il est censé habiter. Et elle s'apprêta à entendre la réponse, s'il y avait lieu.

Il la suivit. À la grotte marine ou à un autre endroit, qu’est ce que ça changeait? Il l’écouta parler sans trop lui porter attention. Il se concentrait surtout sur quoi il lui dirait. Pour rendre le choc un peu moins brutal. Ou tout simplement pour qu’elle le croit. Elle serait sans doute encline pour le croire, à voir son enthousiasme. C’est alors que quelqu’un qui s’était tenu tranquille prit la parole.

lnavi:4

Non, on ne va pas à la grotte marine. Le village Kokiri est tout près, et je ne suis pas sur que cet idiot de Salto sache nagé. lnavi:4

Étrange. Pourquoi tenait-il tant à aller au village? Peut-être que pour lui, ces rêves étaient plus clairs? N’empêche qu’il valait mieux l’écouter. Taint était énervant, mais il savait beaucoup de chose.

-Oui Oui, allons au village, c’est à côté…!

Puis il regarda à l’horizon et vit l’entré du village. Et il ne l’avait pas vut avant? Quel idiot. Il prit les devants.[/size]

-Ça ne sera pas bien long. C’est sur, mon logis n’est pas aussi grand que le tient, mais c’est confortable!

Leid fut surprise et un peu déconcertée d'apprendre qu'ils n'iraient pas chez elle. Cependant, elle resta impassible et ne sembla pas déçue. Elle y trouva même un avantage :

"C'est d'accord. Allons dans ton village. Et puis en même temps, cela pourra me faire visiter de nouveaux lieux, c'est plutôt utile."

Elle alla alors aux côtés de Salto, sur le chemin vers le village Kokiri. Et, étonnement, elle resta silencieuse le reste du voyage. Tout le long de la marche, elle ne dit mot et sembla dubitative. C'était l'effet de suprise. Elle ne s'y attendait tellement pas qu'elle en restait muette. Elle ne s'y attendait tellement pas qu'elle avait oublié qu'il lui fallait rentrer à l'atelier avant le coucher du soleil, or le temps passait. Il suffirait d'un aller-retour pour qu'il fasse nuit noire.

*Peu importe. C'est plus qu'intéressant. C'est indispensable. Trop important pour rater ça.*

Et le voyage lui semblait durer une éternité. Pourquoi? Parce que tout ceci était inhabituel, pour elle. Pourtant, elle ne restait pas moins sérieuse et calme. Elle se contentait de marcher au soleil. C'était même agréable de sentir la chaleur de ce soleil sur sa peau. Cela la faisait largement patienter.

Et enfin, après un bon moment, Leid arriva en compagnie de Salto au village Kokiri.

[Tu crées le sujet directement là-bas]